Cinq millions de Français en télétravail : cette situation est la conséquence directe du confinement décrété par le gouvernement pour lutter contre la pandémie de Covid-19. Cette organisation du travail va-t-elle perdurer dans le temps ? Et aura-t-elle des conséquences sur le logement ?
Près de la moitié des télétravailleurs veulent continuer
La conversion massive des entreprises au télétravail ne relève pas d’une décision des dirigeants, mais d’une contrainte soudaine : le confinement instauré depuis le 17 mars et qui a été prolongé de 55 jours. Et même depuis le déconfinement décrété le 11 mai, la menace d’une seconde vague et le principe de précaution incitent les entreprises à maintenir le télétravail autant que possible. Dans un sondage OpinionWay/Square Management dévoilé par Les Echos, 40% des actifs ayant testé le télétravail au cours du confinement sont partants pour réitérer l’expérience de façon ponctuelle ou permanente. Cela sous-tend néanmoins de revoir la culture du présentiel, très ancrée dans les entreprises françaises. Car si les dirigeants sont enclins à accorder leur confiance aux cadres, ils sont plus dubitatifs à l’idée de laisser leurs employés seuls chez eux.
Vivre en dehors des grandes agglomérations
Les syndicats plaident pour une alternance entre télétravail et présentiel, ce qui ouvre la voie pour les candidats à l’autonomie à une autre organisation dans leur vie personnelle. En clair, avec une présence sur le lieu de travail limitée à un ou deux jours par semaine, il devient moins impératif de s’installer à proximité. Par extension, vivre dans les grandes agglomérations qui concentrent les entreprises n’est plus une obligation dès lors qu’il est possible de s’y rendre – par les transports en commun par exemple – dans des délais raisonnables. Alors que la durée moyenne du temps de trajet domicile-travail est inférieure à une demi-heure pour plus de la moitié des actifs, il est possible d’envisager une durée plus importante – une à deux heures – si ces déplacements sont plus ponctuels. Et cela ouvre un large champ des possibles !
Des biens plus accessibles
En effet, à 1h30 des grandes villes, on peut se loger pour beaucoup moins cher, dans des environnements très différents. Zones rurales et villes moyennes offrent en effet des tarifs nettement inférieurs aux capitales régionales, à l’image de Laval par rapport à Rennes (prix divisés par deux), d’Agen par rapport à Bordeaux (divisés par trois) ou Roanne par rapport à Lyon (divisés par quatre). Et on ne parle pas des villes accessibles en TGV depuis Paris à l’image du Mans, de Vendôme, Bar-le-Duc ou Montceau-les-Mines ! Les télétravailleurs pourront y trouver des surfaces plus importantes où ils pourront notamment s’aménager un bureau, ainsi qu’un extérieur plus généreux – un élément très recherché après le confinement durement vécu par les citadins en appartement. Reste aux entreprises à jouer le jeu et aux salariés à trouver le financement dans un contexte de remontée des taux du crédit immobilier, pour aller au bout de ce projet de vie ! Et la tribu Immoprêt, est à votre service pour le concrétiser.
